Afin d'assurer l'étanchéité de la couverture, les pentes minimales pour chaque produit doivent être respectées. Il est toujours prudent de s'écarter des minima et de faire preuve d'une certaine rigueur d'appréciation du site. Ces pente sont celles du support et non de la tuile en œuvre. Ces pentes sont valables pour des rampants dont la longueur de projection horizontale n'excède pas 12 m.
Mesure du pureau réel de pose = p
On prélève 11 tuiles au hasard dans la livraison. Sur une aire plane, on les emboîte longitudinalement. On mesure la distance entre une extrémité de la 1ère tuile et celle correspondante de la 11ème :
La pose débute par le rang d'égout, à droite ou à gauche selon le modèle de tuile. Les tenons doivent être en parfait appui sur la face amont du liteau. Les tuiles, une fois en place, doivent bien «plaquer», c'est-à-dire ne pas bouger lorsqu'on les sollicite de la main : il se peut qu'exceptionnellement une tuile ne plaque pas ; ne pas s'obstiner ni la jeter, elle trouvera plus loin sa place grâce au jeu des emboîtements.
Toutes les rives doivent être fixées. Un trou de clouage non débouchant permet de les fixer sur la planche de rive. Un deuxième trou de clouage sur le dessus permet de clouer sur le liteau.
Le sous-faîtage évite la découpe des tuiles d'approche du faîtage : les sous-faîtières (pureau entier, 1/2 pureau ou 3/4 pureau) se posent comme une simple tuile sans liteau de réhausse.
À noter que le sous-faîtage ventile naturellement le faîtage.
La réalisation de l'arêtier à sec avec closoir suit les mêmes principes que le faîtage à sec.
L'ouverture de la noue doit être suffisante pour permettre son nettoyage et l'évacuation des déchets.